EXTRAIT DE LA SEMAINE JURIDIQUE – ÉDITION GÉNÉRALE – N° 3 – 15 JANVIER 2018 – © LEXISNEXIS SA
Souvenirs irrespectueux d’une femme libre
« À ma mesure, j’ai écrit un monde meilleur, un monde plus juste, sur la page de l’avenir ». Une confession intime, un héritage juridique, que Monique Pelletier, ministre de la Famille et de la Condition féminine sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, dédie à ses petites-filles dans son ouvrage « Souvenirs irrespectueux d’une femme libre » ( éd. PC, 2017, 188 p., 18 € ).
Cette envie de transmettre, Monique Pelletier l’exprime dès la première page de ses mémoires pour défendre les combats, toute une vie menés, et sensibiliser à la fragilité des acquis, jadis fêtés. Témoin d’un siècle, mais progressiste, elle incarne une génération de femmes visionnaires et
téméraires, guidées par une même quête de liberté. Avocate au barreau de Paris, juge assesseur au tribunal pour enfants de Nanterre dès 1948, adjointe au maire de Neuilly (1977 à 1983), secrétaire d’État à la Justice en 1978, ministre de la Condition féminine, puis de la Famille en 1980, présidente d’honneur du Conseil national du handicap, membre du Conseil constitutionnel (2000 à 2004), Grand-croix de la légion d’honneur en
2017, Monique Pelletier embrasse les causes et oeuvre, dans chacune de ses fonctions, pour l’émancipation des femmes. Elle fonde sa pugnacité dans « un lieu d’une étrange symbiose » entre activités professionnelles, vie familiale et engagements publics. Un rythme de croisière entre « équilibre et mesure », quelques tâches partagées, voire déléguées, et une organisation orchestrée de concert avec un mari « en avance sur son temps ». La maternité confirme sa liberté, le travail fonde sa légitimité… LIRE LA SUITE
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AUTEUR(S) : N. Molfessis, D. Bureau, L. Cadiet, Ch. Caron, J.-F. Cesaro, M. Collet, E. Dezeuze, J. Klein, B. Mathieu, H. Matsopoulou, F. Picod, B. Plessix, P. Spinosi, Ph. Stoffel Munck, F. Sudre, B. Teyssié, S. Torck