[Edito] L’accusé.e et le bénéfice du doute

EXTRAIT DE LA SEMAINE JURIDIQUE – ÉDITION GÉNÉRALE – N° 15 – 9 AVRIL 2018 – © LEXISNEXIS SA

L’accusé.e et le bénéfice du doute

 Pascale  Robert-Diard

 

Edito PRD sjg1815

 

À Toulouse, loin des caméras et de la passion de l’opinion publique, la cour d’assises de Haute-Garonne a jugé récemment une femme de 31 ans accusée d’avoir tué son compagnon d’un coup de carabine. Edith Scaravetti, 31 ans, a menti pendant trois mois pour justifier la disparition du père de ses trois enfants, dont elle
avait dissimulé le corps au fond du jardin avant de le transporter dans les combles du pavillon familial et de le couler sous une dalle de béton. Contre elle, l’avocat général avait requis 20 ans d’emprisonnement pour meurtre, elle a été condamnée à trois ans pour homicide involontaire par une majorité de femmes, cinq jurées sur six – dont trois proches en âge de l’accusée – deux magistrates sur les trois membres de la cour.

 

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