La nouvelle loi Informatique et libertés . – Une transposition du RGPD ?

EXTRAIT DE LA SEMAINE JURIDIQUE – ENTREPRISE ET AFFAIRES  – 26 JUILLET 2018 – © LEXISNEXIS SA

ÉTUDES ET COMMENTAIRES AFFAIRES

La nouvelle loi Informatique et libertés . – Une transposition du RGPD ?

Etude Étude rédigée par Matthieu Bourgeois avocat associé, KGA Avocats et Marion Moine avocat, KGA Avocats

DONNÉES PERSONNELLES

Sommairecaprgpd

Étonnante loi que celle adoptée le 20 juin 2018 ayant modifié la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés (« LIL »)… Si l’entrée en application du règlement général sur la protection des données n° 2016/679 (« RGPD ») rendait nécessaire un toilettage de la LIL, celui-ci aurait dû aboutir à supprimer purement et simplement un grand nombre de ses dispositions, figurant désormais dans le RGPD. Tel n’a pas été le  cas. D’une part, car le texte communautaire, de manière inhabituelle pour un Règlement, laissait aux États membres le soin de transposer certaines de ses dispositions qui, à défaut, ne s’appliqueront pas dans leur ordre interne : c’est le mécanisme des « marges de manoeuvre ». D’autre part, parce que, en dehors de ces « marges de manoeuvre », le législateur a décidé, pour des raisons symboliques, de maintenir l’essentiel du texte français, dont certaines dispositions ont été alignées sur celles du RGPD, quitte à laisser coexister un grand nombre d’autres propositions redondantes avec le texte communautaire. Exercice inédit, donc, que celui auquel s’est livré le législateur français avec cette nouvelle loi : celui consistant à « transposer » un Règlement.

 

Téléchargez la totalité de l’article au format PDF

CouvN30

L’hebdomadaire des juristes d’affaires.

Inclus dans votre abonnement : l’accès sur tablette, smartphone et en version web

S’abonner