La gestion juridique des risques à l’ère immatérielle
La forte dépendance des entreprises aux réseaux de communication et le volume d’accès aux informations hébergées dans des centres de données extérieurs sont multipliés par deux tous les trois mois. Perturber leur bon fonctionnement peut nuire à n’importe quelle société privée, institution publique et à la nation toute entière. Les gouvernements en sont pleinement conscients et de ce fait, mettent ou prévoient de mettre en place des outils, juridiques entre autres, pour se protéger de cette menace. C’est en ce sens que Olivier de Maison Rouge de l’ouvrage « Les Cyberisques » se propose d’aborder les gestions et ripostes juridiques des différentes menaces liées au cyber.
Si, à l’heure de la transformation numérique et du big data, l’avènement de la société numérique a créé de grands espoirs, elle nourrit désormais des suspicions légitimes face aux actes de cybercriminalité : atteintes aux données personnelles, violation d’informations sensibles, risques réputationnels, divulgations sur les réseaux sociaux, usurpation d’identité, piratage informatique, etc.
Ces cyber-vulnérabilités émergentes affectent toutes les dimensions de la sphère numérique : des infrastructures aux messages, en passant par les supports du quotidien.
De la négligence à la malveillance, les cyberisques sont donc légion et nuisent considérablement au bon fonctionnement des nouveaux outils mis à la disposition de l’homme.
Ce 6ème continent numérique n’est peut-être pas le paradis annoncé.
Prolongement des activités humaines, ce monde immatériel est aussi celui du droit. Ainsi, cet ouvrage complet, se veut un vade-mecum du management juridique des risques numériques, embrassant à la fois la protection critique des supports et la sécurité des communications et des informations.
Cet ouvrage se propose d’aborder ces risques – et leurs réponses juridiques – sous trois axes :
– l’axe structurel : les acteurs de la régulation numérique, les politiques publiques et les textes fondateurs
– l’axe informationnel : la gestion de la donnée, la protection et le contrôle des flux, et l’expression électronique
– et enfin celui de la répression des atteintes.
L’AUTEUR
Olivier de Maison Rouge est avocat, docteur en droit et diplômé de sciences politiques.
Il est professeur associé à l’École des relations internationales et il intervient aussi à l’INHESJ, à l’IHEDN, à l’ENM et à l’Ecole de Guerre Économique au sein du MBA de Management des risques, sûreté internationale et cybersécurité.
Également Vice-président de la Fédération européenne des experts en cybersécurité, il est membre de la commission permanente « secrets d’affaires » de l’Association internationale pour la protection de la propriété intellectuelle et Président du comité d’éthique du Syndicat français de l’intelligence économique.
Retrouvez l’ouvrage sur la boutique en ligne : https://bit.ly/2NJ6BjX