EXTRAIT DE LA REVUE LA SEMAINE JURIDIQUE – ÉDITION GÉNÉRALE – N°43-44 – 31 OCTOBRE 2022
Dans une vidéo diffusée le 5 octobre dernier, comédiennes, chanteuses et avocates françaises se coupent une mèche de cheveux en solidarité avec les femmes iraniennes. Le 25 octobre, une affiche géante, sous la forme d’une mosaïque de visages d’avocats reconstituant le portrait de Mahsa Amini, a été déployée dans le hall de la Maison du Barreau à Paris. Des initiatives d’avocats soucieux de manifester leur soutien au peuple iranien.
La mort de la jeune iranienne Mahsa (Jina) Amini le 16 septembre 2022 à l’âge de 22 ans, à la suite de son arrestation par la police des mœurs pour avoir porté « incorrectement » son foulard, a déclenché un mouvement de protestation en Iran. Des manifestations ont éclaté dans tout le pays pour dénoncer le régime totalitaire conduisant à une nouvelle vague d’arrestations. Depuis, des dizaines de vidéos mises en ligne montrent des écolières protestant dans leurs écoles et dans les rues, agitant et brûlant leurs foulards au péril de leur vie. Les femmes défilent en scandant le slogan « Femme, vie, liberté », certaines se rasent les cheveux, d’autres défient le régime en retirant leur voile en public ou en se coupant les cheveux. Un geste devenu un acte symbolique de protestation depuis la révolution islamique de 1979. Pour manifester leur solidarité au peuple iranien, des initiatives se font jour aux quatre coins de la planète. Ainsi cette vidéo initiée par l’avocat rouennais Richard Sedillot et produite par l’actrice Julie Gayet, soutenue par la bâtonnière du barreau de Paris, Julie Couturier, et par Christiane Féral-Schuhl, ancienne bâtonnière, ancienne présidente du CNB.
LA SEMAINE JURIDIQUE – ÉDITION GÉNÉRALE
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AUTEURS : Marc Piton, Christian Charrière-Bournazel, Pierre-Yves Gautier, Sarah Vivat, Wanda Mastor, Adeline Gouttenoire, Michel Farge, Harold Herman, Emmanuelle Bouretz, Louis Helfre-Jaboulay, Daniel Arroche et Antonia Teleman