Extrait d’un ouvrage de la collection Beaux Livres « Carnets de la Gendarmerie »
Carnets de la Gendarmerie, un ouvrage de la collection Beaux Livres
De Melun à Montluçon, de la caserne – où s’organise une vie presque « communautaire » – à l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale, en passant par la mission extérieure pour l’ONU à Sarajevo, Noëlle HERRENSCHMIDT dresse un panorama réaliste du fonctionnement de la Gendarmerie dans les années 1990.
Autour de cinq carnets thématiques, elle en égraine les valeurs et les missions : « Servir », « Prévenir », « Secourir », « Agir, sévir » et « Célébrer ».
Journée Mondiale de la Jeunesse
L’état-major des écoles de la gendarmerie est installé au fort de Charenton, lieu paisible à proximité de Paris et d’une bouche de métro.
Pendant les JMJ, sur proposition de la direction de la gendarmerie nationale, il a accueilli 190 jeunes venus du Var.
« On est arrivés, les tentes étaient montées. Le 1er soir, les gendarmes ont fait l’appel. Le matin, on a eu le lever du drapeau, avec la musique militaire enregistrée. A part ça, y sont très sympa, on n’a pas à se plaindre. » Eric, pèlerin.

23h15 Retour des derniers pèlerins avant la fermeture du fort

Sur l’espace vert du fort de Charenton, des tentes de toiles destinées à l’hébergement des pèlerins des JMJ.

Le colonel Robert, responsable de l’hébergement et de l’encadrement des pèlerins des JMJ au fort de Charenton.

1. « Le 1er jour, ils sont arrivés à la porte du fort en chantant.
Le 2e soir, ils chantonnaient.
Le 3e soir, ils tiraient la patte. »
2. Un escadron de 75 chevaux de la cavalerie de la garde escorte les pèlerins jusqu’à l’hippodrome de Longchamp.