EXTRAIT LA SEMAINE JURIDIQUE – ÉDITION GÉNÉRALE – N° 1-2 – 8 JANVIER 2018 – © LEXISNEXIS SA
LA SEMAINE DU DROIT LES ACTEURS
La DSJ veut moderniser l’organisation judiciaire
Nommé en octobre dernier, Peimane Ghaleh-Marzban a pris la tête de la Direction des services judiciaires à la Chancellerie. En préparation,
une « réforme globale » de la Justice, avec, en perspective, une modernisation de l’organisation judiciaire.
vacances de postes à horizon 2020/2021 (400 postes vacants au 1 er octobre 2017), une gestion plus dynamique des ressources humaines en généralisant les profils de postes, un déploiement du logiciel de dématérialisation des procédures (NPP) dans les cours d’appel et une évolution de l’outil Cassiopée. Il veut également mettre l’accent sur l’accès des femmes aux postes à responsabilités et travailler sur la santé et le bien-être au travail. « Les transformations organisationnelles devraient permettre d’améliorer les conditions de travail », projette- t-il, de même que l’open data, « une chance d’un point de vue démocratique », qui devrait conduire « les citoyens à mieux connaître la Justice, et les juges à mieux la rendre. Les enjeux sont révolutionnaires ». Reste la réforme constitutionnelle du statut du parquet. En point d’interrogation. Peimane Ghaleh-Marzban est partisan de cette évolution. Fervent défenseur de l’unité du corps, convaincu d’un ADN commun des magistrats, il a exercé aussi bien au parquet à sa sortie de l’ENM en 1998, qu’au siège. Après une expérience ministérielle au bureau de la législation pénale, il devient secrétaire général du parquet général de la Cour de cassation, en charge de la commission disciplinaire des parquetiers, à la demande de Jean-Louis Nadal, alors procureur général. Il est désigné en 2011 secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature au moment délicat de la réforme de l’institution. Le magistrat préside ensuite la 32 e chambre du TGI de Paris créée à la suite de la mise en place du parquet national financier (2015).
Homme discret, fi n connaisseur de l’organisation judiciaire et des magistrats, Peimane Ghaleh-Marzban devra, avec l’ensemble des autres directions, user de son expertise, de ses qualités de gestionnaire et de toute sa diplomatie pour mettre en musique les différents chantiers.
LA SEMAINE JURIDIQUE EDITION GENERALE
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AUTEUR(S) :
N. Molfessis, D. Bureau, L. Cadiet, Ch. Caron, J.-F. Cesaro, M. Collet, E. Dezeuze, J. Klein, B. Mathieu, H. Matsopoulou, F. Picod, B. Plessix, P. Spinosi, Ph. Stoffel Munck, F. Sudre, B. Teyssié, S. Torck