Il y aura plus de 25 milliards d’objets connectés en 2015 et 50 milliards en 2020, selon le livre blanc de Cisco Internet Business Solutions Group (IBSG). Mais qu’entend-on par « objet connecté » et par « internet des objets » ? L’internet des objets représente l’extension d’internet à des choses et à des lieux du monde physique. Les objets connectés englobent tous les objets/équipements nativement connectés à internet, par exemple les smartphones, les serveurs informatiques, mais aussi certains objets traditionnellement non communicants. Ce sera le cas d’un appareil photo ou d’un pèse-personne, enrichi de cette fonction de communication.
Grâce à internet, un objet connecté transmet une information qu’il a captée ou analysée et/ou reçoit une information pour déclencher un processus. Ces objets sont dits « intelligents » (« smart ») !
Secteurs transformés
Relevons quelques secteurs que les objets connectés commencent à transformer :
- le « Smart City » désigne les objets qui permettent aux citoyens d’accéder à de nouveaux services dans leur ville : horodateur, dispositif de présence ou non d’un véhicule sur une place de parking ;
- le « Smart Building » évoque les objets de gestion technique du bâtiment et de tous ses équipements ;
- le « Smart Home » facilite la vie à domicile : thermostat, caméra de surveillance, éclairage ;
- le « Smart Health » concerne la santé : par exemple, un lecteur de glycémie connecté à un smartphone aide son porteur à mieux prendre en charge son diabète, ou un pacemaker connecté permet un suivi à distance du patient.
Enfin, mentionnons la « Wearable Technology » qui désigne des objets connectés qui sont portés par l’individu, tels que :
- les objets de suivi de l’activité physique ou sportive, comme les « Fitness Trackers » (nombre de pas, qualité du sommeil…) ;
- les montres connectées appelées « Smart Watch », comme la toute nouvelle « Apple Watch » ;
- les lunettes de « réalité augmentée ».
Source : Vincent Fauchoux, avocat associé au sein du cabinet Deprez Guignot associés.